SEISME DANS LE CHAMP SONORE (FIN)

CHEMIN A TRAVERS TABLEAUX

CHEMIN A TRAVERS TABLEAUX

 

Chemin à travers tableaux
nouveau livre de :
Victor CUPSA
Lettropolis le présente
dans une luxueuse version papier
couverture cartonnée rembordée
Format A4, 288 pages, 55 reproductions en couleurs, 16 dessins.
Un cadeau idéal pour Noël au prix exceptionnel de 35 € (+port)
Commandez dès aujourd’hui sur Lettropolis

 

SEISME DANS LE CHAMP SONORE (FIN)

  1. ACUITÉ VISUELLE ET HUMOUR NOIR.

Ayant l’impression parfois que certains de nos contemporains atteints soit d’amnésie prolongée, soit d’ingénuité et/ou d’ignorance endémiques, trop occupés par les tracasseries quotidiennes, tireraient profit d’une comparaison assez facile à faire entre l’art « Réaliste Socialiste » et l’art du IIIe Reich. On peut à cet égard se référer aux souvenirs et documentaires sur l’’exposition organisée à Paris par l’ambassadeur du Reich Otto Abetz et bien sûr, beaucoup d’autres sources.

La communauté de pensée, l’identité des idées et des conceptions, des goûts et des buts saute aux yeux. Leçon majeure pour apprendre l’essentiel, c’est à dire les modalités efficaces pour inféoder l’art.

Qu’on ne s’y trompe pas : Il s’agit de connaissances utiles même de nos jours, car « ces choses-là » n’appartiennent pas tout à fait au passé.

À bien regarder les réalités autour de nous, cette leçon n’a pas été totalement perdue : si avec un peu d’acuité visuelle et d’humour noir, en remplaçant les deux commanditaires susnommés par le poids de « l’argent tout puissant », (sous forme de subventions et commandes), on développe sur les cendres des « chers disparus », de nouvelles formes d’organisations sociétales, on arrive en paysage connu… argent distribué avec doigté, générosité et discernement à des récipiendaires compréhensifs… allez… passons… Honni soit qui mal y pense.

 Ce qui impose réflexion, ce sont les réalités environnantes. En renonçant à la ligne mélodique, l’espace sonore de l’Agora s’est vidé de chants. L’inconvénient réside dans le fait que la nature ne supporte pas le vide. Avez-vous enregistré ce sur quoi tout ceci a débouché ?

Il serait bon de ne pas perdre de vue que l’avenir ne dépend pas exclusivement de ceux qui émettent les sons, (qu’il s’agisse du niveau de la composition, ou celui de l’exécution), mais il se situe en même temps au niveau des « consommateurs » : les amateurs de musique, les amateurs d’art. On fustige les réticences. Mais jusqu’où peut-on aller dans les modifications apportées dans la sensibilité auditive des récepteurs cérébraux ? Jusqu’à quel niveau la fragmentation éventuelle du son peut-elle être perceptible par l’oreille et surtout par la sensibilité, par l’âme (j’ose le mot) des sujets visés, celle des auditeurs ? Car au moment où l’on refusera d’écouter, il n’y aura plus de musique. C’est peut être un avertissement !

Conscient que l’ensemble du problème est immense et qu’il dépasse et de loin les possibilités de solution par des énoncés d’opinion porteuse ou non d’intention polémique, si j’ai eu envie d’intervenir, je l’ai fait en tant que citoyen profondément concerné par ce qui se passe dans la Cité. Ce n’est pas pour prendre position pour ou contre la musique tonale ou atonale, pour la peinture faite avec des moyens classiques ou les autres, ceux qui sont entrés dans l’histoire de l’art à l’occasion du canular de Dorgelès en 1910 (plus d’un siècle) et la provocation de Duchamp avec son urinoir en 1922. (près d’un siècle). Il faut s’éveiller !

Les moyens dits contemporains, sont désormais tout aussi éculés, tout aussi ringards que les tubes de couleurs et les pinceaux. Ils ne sont neufs que pour les ignares et les snobs. Personnellement j’ai fait mon choix. C’est tout ce que je peux faire, tout ce que nous pouvons faire : assumer individuellement.

         Si je plaide pour quelque chose, c’est tout simplement pour la rigueur dans les connaissances tant politiques que sociologiques et historiques, pour l’exigence dans le choix des expressions et dans l’emploi des termes. Je plaide, s’il m’est permis, contre l’introduction d’arguments et qualificatifs politiques dans des discussions où ils n’ont rien à faire et surtout contre la tentation d’anathème qui existe inconsciemment, ou cultivée très consciemment en chacun de nous, hélas ! Accepter que l’on puisse s’exprimer en des langages différents, puisque le langage unanimement et universellement compréhensible celui que tout le monde agréait, (certains même l’aimaient), on l’a fait exploser il y a quelque temps déjà, dans l’inconscience de l’allégresse conquérante.

         Quant aux solutions du problème qui nous préoccupe, il ne faut surtout pas s’énerver ; le temps qui passe s’en charge et en général il le fait bien.

        Contrairement à ce qu’ont affirmé certains intervenants, je pense que cette conférence fut tout à l’honneur du Collège de France, de Karol Beffa et cela va de soi, de Jérôme Ducros. Et qui sait, Pourrait-elle être utile ? Puisse-t-elle être utile !

 

Victor CUPSA, septembre 2014.

Cet article est dans la catégorie 2 La littérature s'interroge, Lettropolis transmet mot(s) clef(s) , . Signet permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.