LE TOMBEAU ENTROUVERT

Ci-gît la pauvre France et ses rêves éteints
Des élans oratoires, des promesses sans suite
Ses espoirs sont fanés, sombres ses lendemains
Des hommes stipendiés en causent la poursuite.

 Aucun bien ne les guide, ignorant le chemin.
Font au peuple des mines, se dressent en sauveur
Des plaines, des montagnes, du cœur qui tend la main
Las ! Certains croient toujours ces oiseaux de malheur.

Imposant leur morale, ils offrent en paroles
Des bienfaits, des caresses, font semblant d’y croire
Donnent la comédie d’agir pour notre sol
Mentant avec aplomb pour des titres de gloire.

France qui es-tu donc pour souffrir ces outrages ?
Hausse ton corps flétri, chasse leurs jours sans foi
N’accepte plus leurs lois, de devenir l’otage
De fantoches iniques qui se moquent de toi.

Debout forces rebelles, ne craignez pas les coups
La persécution se retourne sans dire
Ouvre un nouveau soleil qui œuvre près de nous
Courage ! Nous gagnerons ; eux iront pourrir.

Jean-Amédée PASDELOUP est auteur de :
La Statue de sel
Les Pas de Ménade

Cet article est dans la catégorie 2 La littérature s'interroge, Lettropolis transmet. Disponible sous permalien.

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