L’abbaye de Prébenoît pour sa quatrième journée du livre a donc accueilli Lettropolis : Sylvie Mamalet pour Murmures de rivière, la Bouzanne, Jean-Pierre Coudret et moi-même au double titre d’auteurs et de représentants de Lettropolis.
La réunion avait aussi attiré différents auteurs et éditeurs, artistes, mais également des libraires d’occasion, et comme il s’agissait aussi de la journée du patrimoine, une foule assez importante récompensa l’organisateur, M. Benoist, qui nous fit bénéficier d’une très intéressante visite de l’abbaye de Prébenoît où il montra sa passion érudite.
Nous y apprenons les liens historiques étroits qui liaient Prébenoît à la famille des Brosses, dont un descendant, Daniel des Brosses, nous a donné un très intéressant Casanova.
Quel enseignement l’édition numérique Lettropolis a donc tiré de de cette rencontre à l’abbaye de Prébenoît ?
D’abord que la présence en grand nombre de livres d’occasion a pénalisé la fréquentation et la vente des auteurs, éditeurs et artistes, et ce pour deux raisons : la première tient certainement aux prix inférieurs de l’occasion qui font débourser dans un premier temps de petites sommes, puis restreindre les achats, surtout en ces temps de crise. La deuxième au fait que nous étions au premier étage, accessible seulement par deux escaliers d’époque… donc de commodité restreinte. Si l’on ajoute que leur signalétique manquait de visibilité, on tient là un autre facteur restrictif.
Mais nous comprenons bien que l’architecture de l’abbaye de Prébenoît ne permettait pas d’autre choix et que la bonne volonté et la sympathie évidente aident à dire que nous reviendrons.
Quant aux personnes que nous avons rencontrées, retenons parmi celles qui se retranchent derrière un « … moi c’est le papier… » ou autre formule équivalente, une méconnaissance totale du résultat final, c’est-à-dire de la lecture sur écran telle qu’elle est préparée par l’édition numérique Lettropolis. On voit alors, les gens surpris, puis intéressés, poser des questions, et terminer en nous félicitant. Donc, ici comme ailleurs, il faut expliquer, démontrer, et surtout montrer, jusqu’à faire mettre les doigts sur le clavier.
Retenons aussi que nous avons été invités pour une prochaine journée du livre qui se tiendra au printemps en Limousin, avec présentation des auteurs et colloques.
En conclusion, les éditions numériques Lettropolis poursuivent leur politique de présentation au public. Certes, celui-ci confirme les statistiques qui montrent un pourcentage de lecture numérique bien inférieur à celui de la lecture sur papier. Mais baisser les bras ? Non ! Surtout que la tendance ne peut que s’inverser, par tablettes de lecture interposées. La petite dernière d’Amazon, la Kindle fire, pour ne citer qu’elle, nous montre le chemin à suivre.
Avec les compliments de Lettropolis, édition numérique de textes numérisés appelés OLNIs® (Objet Littéraire Naviguant sur Internet)