Naître à la vue, d’une certaine façon, c’est reprendre le monde en main. Mais y renaître emprunte d’autres vibrations. Se conjuguent alors toutes les audaces que permettent la nuit alliée au grand soleil, les frémissements de la matière, et le corps tout entier embarqué dans cette aventure. C’est ainsi que revient la vieille audace : l’œil écoute. Mais plus encore, ayant écouté, il écrit une histoire qui n’en finit pas d’inventer son alphabet, entre atomes et étoiles, armé de toutes les audaces de la technique ou d’une simple rétine, et de quelques accords cérébraux, dont, finalement, nous ne savons rien.