Photographe depuis l'enfance, je rêvais devant mon premier livre de photos d'approcher à les toucher, à les sentir, les animaux sauvages des grands espaces africains ; alors le voyage au Kenya s'imposait.
Mon expérience en photographie animalière explose avec l'arrivée du numérique qui apporte la facilité et la réduction de coût, ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour ceux qui, comme moi, respectent les acquis de l'argentique sans tomber dans les travers de cette nouvelle technologie.
Le safari, l'expérience unique d'approcher dans leur milieu tous ces animaux sauvages qui vous faisaient frémir dans leur cage aux barreaux épais, tellement rassurants. Oubliez le zoo, vous êtes chez eux, dans leur domaine, avec l'impérieuse nécessité de respecter les règles, leurs règles. Pas question de descendre du véhicule sans y être invité par le guide, metteur en scène et garant indispensable de la sécurité.
Bien sûr, photographe impénitent, je fus déçu d'être limité à une vue en plongée, même atténuée par la distance. Pourtant, devant le spectacle grandiose de la savane et de la faune africaines, il reste à profiter pleinement des images offertes.
Mais la faune kényane si souvent exposée ” trop souvent peut-être ” offre-t-elle encore un intérêt photographique ? C'est bien là que se distingue, que se renouvelle, que se découvre,